Chers tous,
Bonne année à vous et à vos proches, plein de bonnes choses, « et tout et tout et tout » ! Nous espérons que vous avez passé de bonnes fêtes, et cette note de reprise est l’occasion d’aborder plein de sujets pour 2024, sachant que depuis Noël les informations n’ont pas manqué.
J’ai bien aimé les vœux de l’un d’entre vous : « Je vous souhaite la meilleure année 2024 possible et je pense que cela ne va pas se faire tout seul » ; cela résume assez bien les défis auxquels nous allons être confrontés.
Chose assez peu banale : cette année, vous l’avez peut-être vu ces derniers jours, plus de 79 pays / union(s) de pays vont avoir des élections, concernant 4,2 milliards de personnes sur 8 milliards.
Parmi cette série inédite, on retiendra :
Les autres sujets :
. Récession / pas récession. Vous conviendrez qu’un -0,10% / -0,20% de contraction du PIB des pays ne changera pas grand-chose, et que la seule chose sur laquelle se focaliser sont les résultats des entreprises. D’où l’idée de ne pas se tromper, ce qui nous renforce encore une fois dans l’idée des valeurs de fonds de portefeuille et des « 7 Magnificent » du Nasdaq.
. Baisse des taux / Pas baisse des taux ? Un coup on pense qu’on va continuer à monter, et puis qu’on va baisser. Cela dit, le niveau actuel des taux n’aura pas réussi à entamer l’extraordinaire résilience de l’économie américaine. Affaire à suivre aussi…
Nous voulons bien parier que la baisse des taux de la FED, à défaut d’intervenir d’ici mars, aura eu lieu avant fin juin.
. Le marasme chinois. La fin de 2023 n’y fait rien, 2024 a repris sur la même tendance, le MSCI China perd déjà plus de 3% en quelques jours. Ne surtout pas toucher ni investir pour le moment.. Disons plus prosaïquement que « nous nous posons la question de commencer à penser à ouvrir un débat d’ici quelques semaines sur le fait de reprendre de petites positions » !
Pas d’effet de rattrapage après la fin de la politique dramatique 0-Covid, problèmes résilients sur l’immobilier, et plans de relance sans suite.
. L’extension du conflit au Moyen-Orient. Ça ne prend pas aujourd’hui le sens de l’accalmie, mais les risques collatéraux sont élevés, à commencer sur les prix du pétrole.
Les marchés se sont emballés en fin d’année dernière, pour brusquement se refroidir dès le premier jour de 2024. Normal, me direz-vous, on est en hiver, mais l’espoir soudain d’une baisse des taux courts américains dans les 3 prochains mois a pris du plomb dans l’aile.
La contrepartie, comme d’habitude, a été une remontée assez brutale des taux à 10 ans, avec la même chose en Europe, mais loin, très loin des plus hauts que nous avions eus fin octobre 2023 de part et d’autre de l’Atlantique. Nous sommes revenus au même point qu’au début 2023.
2024 pourrait être une année obligataire (et de trading obligataire), et nous continuons à penser qu’il n’est pas bête de placer à moyen terme sur ses niveaux actuels de rendement. Parce que 1. marasme économique, même sans parler récession, et 2. pression à la baisse des taux sur les Banques Centrales devraient permettre une détente des taux longs.
Côté actions, même remarque : le marasme économique , et les supputations sur l’inflation « qui a bien rebaissé mais qui veut plus rebaisser encore plus pour le moment », n’aident pas vraiment. D’autant que l’inflation par les salaires n’a pas eu lieu et que cela reste un risque à suivre.
2023 restera une année à garder dans les annales au vu des performances des indices dans un contexte économique, politique et géopolitique assez instable : +15% / +20% en Europe (dont +16,52% pour le CAC40, à son record historique), +25% environ pour les S&P500 et Nikkei, et bien entendu +43% pour le Nasdaq. Bref, tout fut bien, de manière assez inattendue.
Nous anticipons, à ce jour, une hausse timide des indices pour cette année, de +4% à +5%, avec quelques oscillations liées aux annonces de tout genre, économiques, politiques, etc… Et hors phénomène exogène évidemment.
Nous pourrions même être aidés, dans le contexte d’une inflation à la baisse et d’une possibilité de récession, par un pétrole qui reste bas, mais il faudrait dire à Bruno Lem… qu’il devrait répercuter la baisse des prix du baril sur le prix à la pompe en France, où nous sommes toujours sur 2 euros le litre…
Voilà pour ce mot de rentrée. A titre personnel, un hommage appuyé à un très grand escrimeur français, Daniel Revenu, décédé la semaine dernière. Plusieurs fois champion de France individuel et par équipe, participation à 4 jeux olympiques, de Tokyo à Montréal, et à une dizaine de championnats du monde, universitaires, militaires. Des médailles à foison, un superbe palmarès.
A votre disposition pour en reparler.
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Bien à vous,
Pierre
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