FLASH marchés du 19 janvier 2022 |

Chers Tous,

 

La remontée des taux américains s’effectue en plutôt bon ordre sans trop affecter les marchés. Le repli, lié à cette remonté, se fait lui aussi en bonne mesure. Certes, la volatilité est revenue, la nervosité augmente, mais somme toute, ce serait plutôt normal dans un contexte de remontée de l’inflation et des taux. Pour mémoire, en ordre d’idée, une hausse de 0,50% des taux peut entraîner une baisse de 5% des marchés actions.

En attendant, l’obligation 10 ans américaine a encore monté de 10 centimes, à 1,90%, et les taux à 2 ans se tendent de manière encore plus forte, de quasiment 20 centimes à 1,08%.

 

On a constaté un ralentissement de l’inflation aux Etats-Unis et en Chine, plutôt « en (bonne) surprise », et c’est ce qui a paradoxalement contribué à déstabiliser les marchés. A commencer par l’EUR qui a très fortement remonté contre USD, à 1,1460 en début de semaine, pour être revenu à 1,1320 ce matin…

Nous nous posons la question de retourner un peu sur la Chine. Parce que le choc Evergrande sera probablement absorbé par l’Etat chinois. La croissance a certes fortement diminué, et prévue comme telle dans les mois à venir, mais la Chine restera toujours la Chine et l’un des moteurs mondiaux.

La seule méfiance que nous ayons concernent les articles qui commencent à être légion sur le fait que les particuliers retournent massivement en bourse. Et comme me le rappelait l’un d’entre vous à midi, quand les particuliers s’en mèlent, alors il peut être temps de prendre du recul !

 

 

Bref, les marchés tiennent plutôt bien dans cet environnement nerveux et volatil. Grosso modo, marchés autour de 0 (entre-1% et +1%) depuis le début de l’année, sauf, comme nous en parlions la semaine dernière, la bulle qui se dégonfle fortement sur le Nasdaq (-5,5%). Ou plus exactement un tri est en train de s’opérer sur les valeurs non-rentable, cf article des Echos, en pièce jointe.

D’autant que, malgré tout, les résultats des entreprises qui commencent à sortir ce jour à New-York sont bons, et soutiennent la tendance. Alors nous préférons penser qu’il vaut mieux continuer à rester investis, comme la plupart des gérants. Très opportuniste, nous vous l’accordons, mais l’histoire nous montre qu’il vaut mieux tenter de coller aux marchés plutôt de prendre des décisions radicales. Parce que le timing, en la matière, n’est jamais le meilleur : on ne rentre jamais au plus bas et on ne vend jamais au plus haut.

 

 

Sur le front des matières premières, on assiste à une explosion du pétrole, qui met de l’eau dans le gaz. Les annonces de décrue des contaminations à Omicron, l’espoir d’une sortie de 5ème vague ont relancé les espoirs d’un retour à la normale. La répercussion sur les prix à la pompe est en train de se propager, ça devrait encore participer à la grogne sociale.

 

 

En définitive, Omicron est en train de contaminer à grande échelle, sans que personne n’en meure trop. Près de 500 000 contaminés hier en France, des hôpitaux qui se vident, et des contraintes toujours plus contraignantes, pour ne pas dire autre chose. Dommage parce qu’à ce rythme toute la France aurait eu Omicron en 3 mois, et on n’en parlerait plus. C’est vrai qu’il vaut peut-être mieux se faire vacciner, pour voir le virus muter, et créer d’autres obligations vaccinales…

Et aussi, en tant que patron, de digérer et mettre en application les 100 pages de textes pour mettre en application l’obligation de vaccination pour pouvoir travailler en entreprise depuis lundi dernier. Procédures, signatures, mais avec RGPD on marche sur des œufs sur la conservation des données personnelles, qu’on nous demande mais qu’on doit s’arranger pour ne pas… Tout ça pour nous dire que, « bien évidemment, le 28 février, vous aurez détruit toute donnée personnelle, mais aurez gardé la trame de vos décisions et mises en application ». On adore travailler, ça nous crée du travail, c’est top !

 

 

On fait tout pour nous assurer que la Russie n’envahira pas l’Ukraine, mais les articles de ces dernières heures laissent transparaître une certaine résignation : une déclaration de la chancellerie allemande, à l’identique inverse de la visite à Munich de Chamberlain & Daladier en 1938, et surtout, il y a quelques heures, « la Russie peut attaquer l’Ukraine à tout moment », selon le porte-parole de la Maison Blanche. Se poseront alors les questions de boycott du gaz transitant par l’Ukraine, etc…

 

Sur nos autres points d’attention, et nos 3 indices « à suivre », Baltic, VIX et Fear & Greed de CNN, c’est un très grand swing, hors Fear and Gread. L’indice Baltic du coût mondial du frêt maritime s’est littéralement écroulé, divisé par 3 en quelques semaines. J’avoue que c’est difficilement compréhensible (et explicable !), mais cela en rajoute dans la volatilité actuelle.

A votre disposition pour en reparler,

 

Bien à vous,

 

Pierre

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