Chers tous,
Pardon pour ce délai espacé de notre « billet d’humeur »… Beaucoup de sujets et de déplacements en ce moment…
Et en plus nous avons volontairement attendu la décision de la BCE, hier, qui ne devait pas tant changer la face du monde, tant la marge de manœuvre était limitée :
Pouvait-elle ne pas baisser ses taux ? Non, c’eut été un cataclysme.
Pouvait-elle faire plus que les tant attendus 0,25% ? Difficilement, tant l’inflation doit continuer à être contrôlée, c’est le message qui est ressorti hier de la conférence de presse de la BCE. Et pourtant, les prix du pétrole sont au plus bas depuis 6 mois, de quoi détendre un peu l’élastique de l’inflation importée.
Maintenant, 3,25% au lieu de 3,50% ne vont pas révolutionner la face du monde. Cela reste des taux historiquement bas, qui devraient pouvoir aider dans le fait de retrouver un peu de dynamisme et de croissance.
Le sujet, à notre sens, n’est pas là. Le redémarrage du marché de l’immobilier, comme d’autres pans de l’économie, ne se fera que si les banques jouent enfin le jeu. Tout le grippage vient aujourd’hui des conditions drastique d’octroi de prêt, ou de la volonté des banque de réduire leur exposition de risques. Sujet encore confirmé en début de semaine par l’un d’entre vous, très investi dans le secteur de l’immobilier, dont la partie promotion particulièrement continue de souffrir de ces non-volontés de financement.
L’abaissement de la note de la dette de la France par Standard & Poor’s n’a même pas fait ciller les marchés : l’OAT française à 10 ans reste toujours sur des niveaux de 3% de rendement, mais surtout le spread OAT / Bund reste toujours autour de 50 centimes de différence. Aucune défiance, donc, sur la valeur de la dette de la France.
Le seul sujet est et reste la crédibilité économique et budgétaire de la France, et les pleurs et grincements de dents qui s’annoncent pour le budget 2025.
Les indices occidentaux présentent des performances au-dessus de +10% depuis le début de l’année, avec un petit retard pour le CAC40 (+6,50%), et surtout le DowJones (un pauvre +3%).
Nous sommes sidérés par le parcours boursier de certaines valeurs, et surtout de Nvidia, en tête : +13% en une semaine, +151% depuis le début de l’année (oui, x 2,5…), et une capitalisation qui a dépassé hier les 3 000 milliards de USD de capitalisation. « Si ça continue, faudra que ça cesse », parce qu’à ce niveau on est à 50 fois le PER de 2025, pour une boîte dont le résultat estimé pour 2024 est de… 34 milliards d’euros.
Dans ce contexte, pas de changement de notre politique de gestion : on porte, envers et contre tout, à la limite on écrête très légèrement certaines lignes ayant bien performé. « Heureusement qu’on avait un peu de Nvidia qu’on a gardé ». Mais sincèrement, nous commençons aujourd’hui à penser, après la BCE hier, que les bonnes nouvelles sont dans les cours, et qu’il va falloir trouver un moteur de relance et de croissance pour que la fête continue. OK pour les résultats du premier semestre 2024, en juillet, et nous reportons nos interrogations sur la rentrée, une fois la fête mondiale des JO passée et des marchés qui resterons faiblement volatils et contraints dans des limites étroites de variations.
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A votre disposition pour en rediscuter,
Bien à vous,
Pierre
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