FLASH marchés du 23 octobre 2025 |

Chers tous,

 

 

La foire et le cirque continuent pour les discussions sur le budget de la France. Concours Lépine s’il en est des idées d’impôts, taxations, et prélèvements de toute part. Par contre, rien sur les économies. Remarquez, c’est peut-être une déformation journalistique de ne parler que de ce qui va nous tomber dessus… En attendant, regarder les débats en Commission est très instructif, on est dans un dogmatisme absolu de chaque camp, et manifestement l’envie de faire quelque chose d’intelligent et de constructif est parfaitement inexistante.

 

 

Le cas de l’or… Parlons-en. L’envolée depuis plusieurs mois, amplifiée ces derniers temps, est impressionnante (presque +60% depuis le début de l’année, et +150% en 3 ans), sinon révélatrice. Nous vous mettons en pièce jointe un excellent article d’hier qui résume parfaitement la situation :

. Achats de plus en plus soutenus et réguliers de la part des Banques Centrales, pour i. accroître leurs réserves en or, et ii. participer à une certaine dédollarisation de leurs avoirs (tiens, tiens).

. La hausse importante depuis plusieurs années, et accélérée depuis plusieurs mois, est révélatrice d’une très grande inquiétude des investisseurs vis-à-vis des marchés financiers (sur fond d’endettement massif des états, de cycle de baisse des taux malgré une inflation persistante).

. Une telle envolée du prix de l’once d’or a toujours été annonciatrice de grands bouleversements économiques.

N’oublions pas, l’or est l’ultime valeur-refuge, la relique barbare, et son niveau actuel ne peut que nous interpeler.

 

 

Et pendant ce temps… Les bourses, Paris compris, caracolent, sur fond de début de parution de résultats pour le 3ème trimestre 2025, qui s’annoncent corrects pour le moment. Les attentes étant tellement élevées, tout élément négatif sur une valeur entraine de facto un massacre boursier.

 

Et pendant ce temps… Le shutdown aux Etats-Unis, rien ne se passe. C’est peut-être ce qui rend les marchés un peu plus nerveux et volatils, en plus de la saison des résultats. En tout cas, ça n’a pas l’air d’affecter l’activité économique pour le moment.

Par contre, nous avions parlé dans notre précédente édition des risques commençant à apparaître sur les Private Bonds. Depuis, 2 évènements :

. C’est la faillite de Tricolor et de First Brand, aux Etats-Unis, pour des histoires d’endettements lunaires (6 milliards pour First Brand…), avec des sujets de garanties ou actifs nantis plusieurs fois, et tout le secteur bancaire est éclaboussé, JPMorgan compris. Le sujet est que c’est tout un pan d’activité qui est complètement opaque, et les investisseurs commencent à se poser la question de savoir où sont leurs vraies garanties, de financements qui auraient, de plus, été probablement titrisés… Tout cela rappelle furieusement les Subprime…

. Ce sont les banques régionales américaines qui semblent être les plus exposées, et ayant les reins les moins solides, ou tout du moins moins diversifiées que les grandes banques nationales. 2 banques viennent de publier il y a quelques jours des pertes inattendues sur des dossiers de crédit. Rien d’insurmontable a priori, mais sanctions immédiates en bourse, avec une première vague de « contagion » / correction boursière sur toutes les valeurs du secteur bancaire à travers le monde.

Les Echos rappellent d’ailleurs qu’en Europe, l’exposition des banques qu Private Equity et aux crédits privés / private bonds a progressé de 59% sur le premier trimestre 2025, à presque 500 milliards de USD. 

 

 

 À votre disposition pour en reparler,

 

Bien à vous,

 

Pierre

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