Chers tous,

Cela fait presque un mois qu’on attendait avec impatience le gouvernement de Monsieur Lecornu. Et hier soir, comme une envie de pisser, on nous le sort. Un mois pour en arriver là, « on prend les mêmes et on recommence », avec en plus le retour « du Ministre qui a mis la France en faillite » (dixitMarine Le Pen hier matin), ou à tout le moins du Ministre qui ne sait pas compter, et qui aux yeux de tout le monde représente le symbole de la dérive de la dette Française du gouvernement Macron.

Il est encore des voix pour dire qu’on n’a pas essayé un gouvernement de gauche. Dans un pays qui, aujourd’hui, est plutôt autour de 60% à droite, toutes droites confondues, du centre à l’extrême…

Des guignols, toujours et encore plus satellisés que jamais, et comme le dit une sénatrice LR de Paris ce matin, « on est vraiment pris pour des cons ». Et dans ce contexte de blocage depuis plus d’un an, une évidence s’impose, voire une obligation : le retour aux urnes, quel qu’il soit.

Pour la petite histoire, les ministres du dimanche soir au lundi matin, 14 heures, auront droit à leur 3 moins d’indemnités réglementaire ! Cela dit, ils doivent maintenant expédier les affaires courantes.

« La suite au prochain épisode »…

Alors forcément, les marchés n’apprécient pas vraiment. Le CAC40 a immédiatement dévissé de 2,20% hier lundi, pour se stabiliser à -1,36% en fin de séance. Il y a clairement des secteurs à risque, tel que les bancaires, qui paient un certain tribut depuis hier.

L’évènement marquant reste la défiance des marchés au regard de la dette française, dont le spread avec l’Allemagne s’est subitement creusé hier, passant de 80 à 87 points de base.

Quant à l’euro contre USD, un gros coup de mou sur l’annonce, pour finalement que tout se stabilise, légèrement en-dessous de 1,17. Gageons que la BCE a (encore et toujours) le doigt sur le bouton pour réagir en cas d’attaque contre l’euro ou la dette de la France.

Et pourtant… Regardez notre fichier des performances… Sur une semaine, une déferlante de vert, malgré la correction du CAC40 hier. Nous entrons dans la période des résultats pour le 3^ème trimestre, et les marchés ont l’air confiant. Sans compter que les 2, voire 3 baisses de taux anticipés de la FED avant de la fin de l’année, sont un peu du pain béni pour les investisseurs, qui n’en demandaient pas tant. Disons que cela, a minima, contribue à soutenir le marché.

À votre disposition pour en reparler,

Bien à vous,

Pierre