Chers tous,
Pas mal de choses à dire en cette fin octobre.
Tout d’abord l’accélération de la fin de campagne de l’élection américaine, bien plus au niveau du caniveau que jamais avec tous les noms d’oiseaux qui s’échangent en toute impunité.
On notera la relativement forte remontée ces derniers jours de Trump, qui risque bien de faire tomber Kamala Harris, comme il l’avait fait contre Hilary Clinton en 2016 : ne pas avoir la majorité dans le pays, mais les swings states avec lui, qui lui donneraient la victoire.
Les premiers articles fleurissent d’ailleurs sur les « conséquences » d’une élections de Trump, au moins d’un point de vue économique qui nous concerne : son mantra est d’arriver à une baisse du USD pour regagner en compétitivité mondiale.
A ce stade, comme tout mouvement précédent une élection américaine, on note cependant une franche appréciation du USD depuis 2 semaines, passé de presque 1,1200 à 1,0780 aujourd’hui. Peut-être aussi parce que sa politique monétaire favoriserait plutôt le USD, avec une estimation de l’arrêt des baisses des taux de la FED. On a vu le mouvement, d’ailleurs, le rendement sur les obligations américaines à 10 ans, passé de 3,60% à 4,20% en à peine une semaine.
Les résultats des entreprises pour le 3ème trimestre 2024. C’est assez disparate et dispersé, et amène des gros gadins en bourse ou des franches hausses.
En tout état de cause, une fois de plus, la saison est correcte aux Etats-Unis, mais bien plus maussade en Europe, voir à ce sujet l’article des Echos que nous vous mettons en pièce jointe (qui étend la notion de maussade à toute l’année 2024).
L’état (des finances) de la France. Pour mémoire, nous écrivions il y a 10 jours : « On a eu en fin de semaine dernière la dégradation de la note de la France par Fitch, désormais en AA- sous surveillance négative, c’est-à-dire que le prochain coup on passe en « single A », même si cela restera A+. ».
Le spread OAT / Bund 10 ans a plutôt eu tendance à baisser ces derniers jours, passant de 80 centimes à 72 centimes, mais nous vous proposons d’attendre vendredi soir que Moody’s se prononce sur la mise à jour du rating de la France, dont on peut penser qu’il sera dégradé. Aujourd’hui en Aa2 – stable, on peut craindre au mieux un passage en perspective négative, au pire une dégradation en Aa3.
Sur un autre sujet, peut-être avez-vous lu les Echos de ces derniers jours, mais nous avons été frappés par la tonalité des articles et des unes des Echos, sur fond noir et alarmiste : « Menace », « avis de tempête », « alerte rouge », …
La Chine et ses déboires économiques, suite. Ca se confirme jour après jour, la dernière intervention du parti communiste est plutôt vue comme un emplâtre sur une jambe de bois, et cela a réellement du mal à soutenir le marché (-4% en une semaine pour le MSCI China).
D’autant que le « bon » chiffre de croissance, à +4,60%, a agréablement surpris les marchés, et n’inciterait pas forcément les autorités chinoises à plus de mesures pour le moment, qui espèrent se rapprocher de leur objectif de 5%. Voir le petit entrefilet des Echos en annexe.
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A votre disposition pour en rediscuter,
Bien à vous,
Pierre
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