Chers tous,
Il est frappant de constater les variations de notre fichier joint sur les performances des marchés actions : sur une semaine, du vert, rien que du vert, de même que depuis la début de l’année 2024. Cette résilience des bourses, dans le contexte général que nous connaissons, est assez impressionnante.
Et pourtant ce ne sont pas les sujets de doutes qui manquent :
. Politique : cf élections aux Etats-Unis : on redoute le pire sur une éventuelle élection de Trump, en terme de protectionnisme et tout ce qui s’ensuit, mais un oracle a parlé et nous prédit la victoire de Kamala Harris. Article annexé en pièce jointe !
. Politique encore, sur l’Europe et le cas de la France et de sa dette. On peut constater que le différentiel de taux entre la France et l’Allemagne, historiquement de 50 points de base en faveur de l’Allemagne, ne cesse de s’agrandir, autour de 80 points de base à ce jour. Pire, la dette de la France donne plus de rendement que celle de l’Espagne, le Portugal ou la Grèce ! C’est dire la notion de défiance…
Cela dit, une attaque de la dette française par les marchés est loin d’être sûre, tant les conséquences et les risques seraient considérables (sans compter la BCE qui ne laisserait probablement pas passer). Par contre, comme le mentionnait l’un d’entre vous, il existe un risque réel que les investisseurs, au regard de leurs matrices de risques et des encours qu’ils détiennent, choisissent de ne plus souscrire à la dette de la France, au moment où celle-ci annonce un besoin historique de (re-) financement sur les marchés de plus de 300 milliards en 2025.
. Géopolitique : ça tape vraiment dur au Moyen-Orient, et pourtant… même le pétrole poursuit sa baisse, -6% depuis le début de la semaine comme depuis le début de l’année. Etonnant qu’on soit toujours proche des 1,80 / 2 euros le litre en France. Ca doit être la TIPP qui a été rallongée pour essayer de réduire le déficit abyssal. En tout état de cause, cette baisse est liée à la perspective d’un excédent d’offre pour les mois à venir.
La conclusion est que ce sont bel et bien les Banques Centrales qui mènent le jeu, dans leur politique de baisse des taux. La BCE a pris du retard, mais si l’on tient compte d’une baisse de l’inflation (« le combat est gagné », sauf chez nos politiques et leur hausse de taxes foncières), et un très fort ralentissement de la croissance, voire en recul en Allemagne, cela ouvre la porte à une baisse accélérée des taux. Les marchés s’attendent désormais, de la part de la BCE, jusqu’à 5 baisses à venir d’ici juin 2025, dont probablement 2 d’ici fin décembre 2024.
Banques centrales, certes, mais aussi Etats, avec l’énorme de plan de soutien, à défaut de plan de relance, du gouvernement chinois, pour quelque 132 milliards de USD équivalent. Réaction fulgurante des marchés, le MSCI China ayant gagné presque 30% (oui, 30%) en quelques jours. « Wait and See ».
L’arbitre de tout cela seront les résultats de T3 2024, qui commenceront à sortir dès la semaine prochaine, et qui donneront une bonne idée de l’impact du ralentissement économique et de l’accalmie de l’inflation.
Le coup de gueule de la semaine est pour Lolo Wauquiez, politique d’entre les politiques, pas capable de mouiller sa chemise pour le gouvernement. Il faut dire qu’on ne l’aime pas beaucoup à Luxembourg, au vu de l’article que nous nous faisons un plaisir de vous faire partager en PJ !
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A votre disposition pour en rediscuter,
Bien à vous,
Pierre
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